Homélie de dimanche

Dimanche 22 mars 2015 5ième dimanche  de Carême
Dans l'évangile de ce jour :
Ce récit est :
-un élément qui contribue à nous mettre devant le mystère de la mort de Jésus.
-il nous dit : cette mort à un sens.
-la passion est précédée par un récit théologique.
-notre prise de position par rapport à ce passage est importante.
-Jésus fuit Jérusalem.
-c'est un épisode central et charnière de tout l'ensemble de l'évangile de Jean .
-c'est là où commence le récit de la passion : c'est comme un compte à rebours.
-nous y trouvons un balancement entre la puissance et la lucidité et l'humanité de Jésus.
-progressivement nous entrons dans la pâque avec intensité.
-il nous dit : vous n'avez plus que quelques instants pour vous décider.
-la passion et le complot contre Jésus fait entrer dans l'intensité dramatique.
-avec le symbole de la lumière : c'est la fin de la lumière extérieure.
-ce passage nous donne la vraie clé de la passion de Jean.
-la foule se divise en deux opinions et Jésus corrige les interprétations de la foule.
-Jésus se désintéresse des grecs, Il ne leur répond pas. Le lien est plus profond. Il ne se voit pas à l'oeil nu. On ne parle plus d'eux.
-Il ne leur répond pas par ce que cela ne va pas de soi que les grecs voient Jésus.
-les apôtres ont pour tâche la mission auprès des païens.
-Jésus fait la volonté du Père en manifestant son Nom.
-Il est dans une délibération apaisée et sereine. C'est bien Jésus qui est le maître de la situation. Cela vient en contraste avec son humanité et avec le jugement posé devant les hommes dans une tension dramatique.
-Jean va nous raconter le lien qu'il y a entre l'agonie de Jésus et la transfiguration. Entre la mort et la résurrection de Jésus. Entre la gloire et la croix. L'abaissement de Jésus et la gloire. Les deux sont unifiés.
-Dieu va se manifester encore davantage par la mort et la résurrection de Jésus. Mais aussi par le salut du monde entier.
-Le fait de mourir sur la croix est un signe. Il fallait une mort païenne.
-Porter du fruit est le saut des païens.

Jean Pascal Roux